mercredi 18 février 2009

Nouvelles fraîches sous 30° à l’ombre

Écrit le mercredi 18 février 2009 by Cécile

Nos journées sont tellement chargées depuis notre arrivée que nous n’avons pas encore pris le temps d’alimenter notre blog en nouvelles fraîches. Mais, ce manque d’information ne veut pas dire que l’on n’a rien à raconter… au contraire ! Tellement de choses à découvrir, de nouveaux fonctionnements à appréhender, de gens à rencontrer, qu’il m’a d’abord fallu clarifier et ordonner mes idées sur papier avant d’écrire cet article.


Pierre vous a déjà offert un avant-goût de nos débuts à Melbourne. Je vais poursuivre en détaillant un peu plus notre nouvelle vie australienne.


MELBOURNE

Tout d’abord, Melbourne est une ville qui nous a tout de suite séduit. Et pourtant, avec ses rues droites et ses hauts buildings, elle ressemble beaucoup aux villes américaines. Il est très facile de s’y repérer. Proche de la mer, on ne ressent pas du tout la pollution. Et les transports collectifs, essentiellement desservis par un important réseau de tram, confèrent à Melbourne une atmosphère calme, silencieuse et aérée. C'est une ville très surprenante où se côtoient bâtiments anciens (églises, maisons victoriennes, vieux immeubles) et constructions contemporaines (big buildings, architecture aux lignes artistiques et originales). À ce propos, il ne semble y avoir aucune législation sur le plan urbanisme et la préservation des bâtis anciens : pas de périmètre à respecter pour la construction des nouveaux, certains bâtiments ne sont pas rénovés (ce qui fait aussi tout leur charme !) et ce mélange ancien/nouveau donne l'illusion d'être dans un décor de cinéma. Pour ma part, je me régale chaque jour côté architecture.



Deux époques



Passerelle futuriste

Les églises et les buildings cohabitent

Façade aux volets
















Maison typique de Melbourne


Melbourne est également une ville très culturelle et très artistique. Disséminées dans la ville, des installations incongrues surprennent les passants : un bout de façade enfoncé dans le sol, un couple la tête dans une vitrine, un banc en fer forgé style art déco, des businessmans squelettiques à l’air perdu, etc.


Businessmans australiens





Petite partie d'échec improvisée dans la rue


Façade de la bibliothèque


Banc Art Déco


Façade de la fac en centre ville


Carrosse de princesse


étrange mouton guidé par 2 illuminés

Ils sont partout ceux là, même en Australie !



De nombreuses expositions gratuites et des galeries d'art à profusion. Des quartiers plus populaires où l’on découvre ici et là des graffitis mêlant art aborigène et tags. Un vrai bonheur !


Tags aborigènes







Côté météo, on comprend mieux maintenant ce qu’on nous avait expliqué sur les 4 saisons : en effet, dans une même journée, on peut avoir droit à des différences de températures. Un coup il fait gris, deux heures après il fait lourd et en fin de journée le vent se lève. Malgré tout, les journées restent agréables et notre garde-robe bien légère ! Beaucoup d’entre vous nous ont posés des questions sur la canicule car il semble que les journaux télévisés français se sont bien épanchés sur le sujet. On a en effet subi une sacrée vague de chaleur au tout début de notre arrivée, et on a entendu beaucoup parlé des incendies qui ont dévasté une bonne partie de la campagne du Victoria, aux alentours de Melbourne. Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans ces évènements tragiques et des appels aux dons et aux volontaires ont été lancés par la suite. On a notamment eu droit à un concert de soutien par les policiers de la ville. C’est chose surprenante, car on ne verrait jamais en France, des hommes et de femmes de l’ordre et de la force publique sortir instruments et micros pour récolter des fonds dans la rue.

Ici les gens se mobilisent et/ou offrent leur soutient.


LES AUSTRALIENS

La mentalité des australiens est en effet quelque peu différente de la nôtre. Ils sont en règle générale assez respectueux des consignes. En ville, les piétons respectent les feux et ne traversent que très rarement en dehors des passages cloutés. Quant aux conducteurs, ils sont attentifs à la circulation et par exemple, même si le feu est au vert, n’avancent pas tant que la voie en face n’est pas dégagée. Ceci afin d’éviter tout bouchon inutile… quel sens du civisme !!! En revanche, côté culinaire et gastronomie, ils ne sont pas en haut du Top five. Le déjeuner se résume essentiellement par un sandwich et le dîner par un bon repas entre amis. Mais quand on voit la prolifération des Mc Do, KFC et autres snacks en tout genre, ça laisse à désirer, tout comme les énormes gâteaux dans les vitrines réfrigérées qu’ils s’enfilent après un plat déjà copieux. En revanche, le japonais ici c'est pas cher, et c'est Bibi qui se régale !


NOS QUARTIERS PRÉFÉRÉS

Depuis deux semaines, on a déjà arpenté plusieurs quartiers de Melbourne (notamment pour la recherche de taf). Pour plus de commodité, on séjourne dans le centre. Mais les quartiers Nords tels que Carlton ou Fitzroy sont vraiment trop agréables. Ce sont un peu les quartiers BoBos de la ville avec leurs bars et leurs boutiques vintage. D’ailleurs, côté boutiques, petit aparté pour dire que c’est dur de se restreindre sur les dépenses quand on voit tous les supers magasins et les fringues trop biens qu’il y a !!!! Bien sûr, on s’est fait un peu plaisir (surtout moi, hé hé !), mais on essaye de ne pas trop en rajouter car ensuite, c’est dans le sac à dos et sur les épaules que ça se ressent.

Melbourne possède également un des plus beaux jardins botaniques au monde. Relativement étendu, il est très agréable de s’y balader.

Enfin, côté mer, les plages à proximité de la ville ne sont pas fabuleuses. Melbourne se situe en effet au fond d’une baie. Pour en trouver des belles, il faut faire quelques heures de trajet (une heure en voiture/deux heures en transport collectif).


LA VIE EN BACKPACK

Voici maintenant deux semaines que nous séjournons dans un backpacker (équivalent des Guesthouse en Thaïlande, mais en plus jeune et plus roots).

Le notre doit être un des plus grands de Melbourne (700 lits), mais il est très agréable et relativement bien entretenu. En fait, c’est un ancien bâtiment industriel entièrement réhabilité en auberge de jeunesse. Différentes chambres (aux prix évolutifs !) sont proposées. Cela va des dortoirs de 10-16 à ceux de 4-6, et aux chambres doubles. Pour notre part, après deux nuits dans un grand dortoir, on a préféré payer un peu plus et changer pour une chambre de 6, plus propre et plus silencieuse (à la semaine cela nous revient à 168 dollars, petit-dej’ inclus, soit 90€). Ça fait un peu internat comme ambiance. C’est assez rigolo. Surtout quand on tombe sur des supers collocs. La première semaine, on a eu la chance d’être dans une chambre avec un autre français (Alex), un indien (Rahul) et un suisse (Fabian). Oui oui… que des garçons ! Et ce n’est pas moi qui m’en plaindrais ! Une amitié s’est très vite instaurée et on est devenu presque inséparable.


Rahul




Stephane et Anne en pleine discussion




Notre Alex national... quel patriote !




Cécile et les garçons !


Les trois beaux gosses de la chambre 334


La Cène (version backpack)

Malheureusement, pour des raisons de check-out et de check-in à la con (réservations et prolongations trop tardives) ont s’est fait éjecté de notre chambre pour quelques jours. Après moult discussions et pourparlers auprès de la réception de l’hôtel, on a enfin pu la réintégrer et retrouver nos collocs’ adorés. Lorsque l’on connaît ses camarades de chambrée, cela permet aussi de laisser ses affaires tout en confiance dans la chambre (appareil photo, ordi), bien que la plupart des personnes soient toutes équipées de la même façon, et ont toutes les mêmes préoccupations matérielles. (À la question : faut-il apporter son ordinateur avec soi en Australie ? Et n’est-ce pas trop risqué ? Sachez que tout le monde le fait. Bien sûr cela n’enlève rien au fait de rester vigilant sur ses affaires). Mais c’est vrai qu’après l’expérience sécurisante en Thaïlande, on a tendance à relâcher un peu notre vigilance ici. L’hôtel est équipé d’une énorme cuisine collective où chacun peut entreposer sa bouffe dans les grands frigos et se faire à manger à petits prix du coup (il ne faut juste pas être trop regardant sur la propreté : c’est ça la vie en collectivité. Il y en a que ça ne dérange pas du tout de laisser traîner leurs gamelles sales et de laisser les autres nettoyer à leur place). Il y a également une laverie, une petite salle cinéma, un bar/boîte-de-nuit au sous-sol et un espace internet dans le hall d’entrée. L’ambiance est conviviale et on rencontre pleins de gens. C’est principalement la raison pour laquelle on reste en auberge au lieu de chercher un appartement en colloc (mais aussi parce qu’on ne s’est pas très bien combien de temps on pense rester sur Melbourne). La vie en backpack s’est aussi les petites annonces : vente de 4x4, co-voiturage… ou tentative amoureuse !!! Ils ont de l’imagination ces jeunes !



La cuisine


Grand dortoir de 16 Notre chambre


A la St Valentin, toutes les tentatives sont bonnes !


LA RECHERCHE D’UN TRAVAIL : CONNAIT LA CRISE QUI VEUT !

À notre arrivée à Melbourne, nous nous sommes renseignés sur le marché du travail. Toutes les personnes rencontrées tenaient le même discours : qu'il était dur de trouver du boulot (il faut compter minimum 2 semaines de prospection), que ce n’est pas la période (c’est encore les grandes vacances et la plupart des emplois sont occupés par les étudiants australiens) et que c’est mal payé. Malgré ces nouvelles peu réjouissantes, on a choisi de s’atteler à la rédaction de notre CV en anglais. Ça nous a bien pris 2-3 jours avant d’arriver à un résultat convenable. En fait, le CV australien diffère un peu du CV français. En effet, il faut pour chaque expérience indiquer précisément les tâches que l’on a effectuées, voire les objectifs réaliser, quitte à les prendre pour des gros niais. Par exemple, pour un CV spécial restauration, il faut détailler ce que l’on a fait précédemment dans les autres restaurants : prise de commandes, mis en place des tables, gestion du stock de la cave, encaissement, etc. Après relecture et correction par des amis australiens nous sommes partis déposer nos CV. Mais là encore, il a fallu être plus malin que les autres. Alors que tout le monde s’accordait à dire qu’il n’était pas facile de trouver du travail, nous nous sommes dit que ça ne devait pas non plus être mission impossible et qu’il suffisait juste d’être plus rusé que les autres. On a alors analysé ce qui pouvait bien clocher dans leur façon de démarcher. Ca n’a pas demandé trop de temps pour trouver la faille : en fait la plupart se pointent en tenue décontracte, genre « je suis jeune et backpacker, jean, tongs et t-shirt froissé ». Alors que la démarche est la même qu'en France : quand on se présente pour du travail, même si c'est pour devenir serveur/serveuse, il faut être bien présenté. Alors que Pierre avait déjà une tenue propre achetée en Thaïlande, je me suis accordée une demie journée de shopping pour trouver la tenue idéale (Ma foi…cette petite séance de shopping forcée ne m’a pas déplu !). J'ai fait l’achat d’une super robe noire, chic et couture, assortie de petites chaussures noires. Le tout m’a coûté un peu, mais le résultat n’a pas tardé à se faire sentir. À peine 3h de démarchage auprès de restaurants et de cafés divers et j’étais embauchée. J’ai donc trouvé un emploi de serveuse dans un restaurant italien de Lygon Street pour 14 dollars de l’heure (ce n’est pas excessif, mais c’est toujours mieux que rien). Malgré tout, dans les premiers temps, je n’étais pas très emballée par ce travail car je n’avais pas ressenti un bon feeling avec le Patron. L’accueil avait été bizarre et froid. Et puis, ça puait la mafia italienne ! Faut dire que la plupart des restaurants de la rue sont italiens et sont tenus par des papis aux faux airs de Parrain ! Mais finalement après trois jours de travail, la mafia s’avère facile à dompter et pas si redoutable que ça (notamment quand on apprend que le patron est d’origine libanaise !). Pour le moment je ne travaille que le week-end. Ça fait un peu d’argent pour payer les frais quotidiens et ça me laisse du temps pour me balader et bosser sur mes projets artistiques. Je vais peut-être augmenter mes heures la semaine prochaine, comme certains serveurs quittent le restaurant. Entre temps, un autre café m’a contacté pour savoir si j’étais disponible. Je suis allée faire un essai d’une journée, mais mes prétentions salariales (bien que modestes) étaient bien supérieures à ce qu’ils me proposaient (seulement 10 dollars/l’heure, soit 5€, au black en plus !). J’ai donc décliné leur offre car il est hors de question que je me fasse avoir question salaire sous prétexte que je suis étrangère.



De son côté, Pierre, malgré tous ses efforts et son acharnement, n’a toujours pas trouvé de travail. Il faut dire que c’est plus facile quand on est une fille, notamment dans la restauration. Il a passé une semaine à sillonner les rues de la ville et à déposer ses CV dans tous les restaurants et les boutiques qu’il rencontrait. Malgré tout, il ne faut pas désespérer, car les employeurs gardent souvent votre CV de côté et vous contactent quand ils en ont besoin. Il semblerait que début mars, une fois la rentrée universitaire lancée, des places vont se libérer. Du coup, Pierre réfléchi à l’idée de quitter Melbourne pour partir vers Adelaïde vers du fruit picking (autrement dit de la cueillette de fruits). Une amie à lui, Anne, qui est arrivée quelques mois plus tôt en Australie, lui a proposé de la rejoindre pour faire les vendanges. Si rien ne se présente à lui sur Melbourne d’ici là, il partirait donc la semaine prochaine avec Alex (notre colloc) pour travailler à Adelaïde.


LE VOYAGE ET SES ETERNELS QUESTIONNEMENTS

De mon côté, je suis aussi partagée entre l’idée de rester sur Melbourne ou celle de partir découvrir d’autres endroits. Il y a deux semaines, j’ai rencontré Stéphane, un français de 30 ans, qui vit à Tahiti depuis 10 ans et qui est skypper. Le feeling est vraiment bien passé entre nous et il me propose de l’accompagner pendant trois mois pour faire le désert et toute la côte ouest et nord dans son 4x4. C’est assez tentant, il faut bien l’avouer, d’autant que financièrement je peux me le permettre (j’ai suffisamment d’argent de côté et la vie en 4x4 ne coûte presque rien puisqu’il n’y a pas d’hébergement à payer, seuls les frais d’essence et de bouffe).

Mais voilà… cela remet tous mes projets en question. Le but de ce voyage en Australie était d’améliorer mes connaissances linguistiques et d’essayer de travailler dans mon domaine (le graphisme et la com’). Grâce à un contact en France, j’ai fait la connaissance de Joséphine, une jeune australienne de 21 ans qui vit et étudie sur Melbourne. Le contact est bien passé entre nous et je rencontre la semaine prochaine une de ses amies graphistes. L’occasion peut-être de trouver un poste dans le milieu artistique (même si c’est en tant que stagiaire pour commencer). J’attends également de rencontrer Chloé Brugale, dont j’ai eu le contact par Anne-Laure (une amie de bretagne). C’est une française venue s’installer à Melbourne il y a quelques années et qui travaille en tant que programmatrice pour le festival international du film de Melbourne qui a lieu en juillet. Elle est actuellement en vacances en France, mais on doit se boire un verre début mars.

Stéphane, qui est actuellement parti en Tasmanie, revient dans une semaine sur Melbourne. Je dois alors lui donner ma réponse. Pour le moment je suis confrontée à un choix dur à prendre et je n’ai aucune idée de ma décision finale. Faut-il garder les pieds sur terre ou la tête dans les étoiles ? L’ingrédient voyage rentre en compte bien entendu. Il est tellement tentant de partir à l’aventure et de découvrir d’autres paysages, d’autant que je commence à en avoir un peu marre de la ville. Mais voilà, il serait aussi tellement plus sage de rester ici et de se créer un petit réseau dans ma branche.







Le voyage c’est ça : il faut sans cesse faire face à des choix et prendre des décisions, tout en espérant qu’elles seront bonnes ! Rien ne se passe comme on avait prévu. Mais c’est justement ça qui est bon !

Pour l’instant, je me mets dans l’idée que je reste et j’active mes contacts sur place afin de voir ce que ça peut donner. Mais si je sens que rien d’intéressant ne se profile, alors je quitterais Melbourne.


Dans tous les cas, que ce soit pour Pierre ou pour moi, l’important est de suivre ses envies. On en discute beaucoup avec Pierre. Bien entendu, cela nous embête de nous séparer. Mais l’important est que chacun se réalise dans ce voyage. On a toujours été d’accord sur le fait qu’il fallait que chacun suive ses propres projets. Rien n’empêche, bien entendu, de se retrouver plus tard si nos chemins prennent des directions différentes maintenant.

Pour vous c’est tout bénef’ : retrouver sur notre blog non pas UN voyage, mais DEUX !!!!

Car bien entendu ce blog continue, à deux ou séparément. Il est très important pour nous.


LA FRANCE VUE D’ICI



- Les références musicales françaises que l’on retrouve ici : Carla Bruni et Yelle (on tombe bien bas !)

- La gastronomie française se résume au croissant, aux escargots et aux crêpes (quand même !!!). Tandis que nous, on a déjà goûté du ‘Rou (kangourou). C’est pas mauvais du tout, surtout quand s’est cuisiné par Alex !!!

- Côté vin : on retrouve les mêmes cépages ici (Cabernet Sauvignon, Merlot, Pinot Noir, etc.) mais je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter.

- La Bretagne tout le monde connaît ici… limite mieux que Paris, et toc !

5 Réponse à "Nouvelles fraîches sous 30° à l’ombre"

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Thibault Says....

En effet l'architecture melbournoise a l'air magnifique...la "facade de la bibliotheque" en particulier est assez surprenante !
Merci pour ce long resume de votre vie la-bas (t'inquiete pas j'ai coche "passionant" et pas "long" !).
L'aventure en 4x4 a l'air sacrement allechante dis moi...je comprends pourquoi tu hesites. Mais n'importe lequel de ces choix semblent pouvoir apporter son lot de satisfaction. Pas de regrets a avoir donc.
Je te fais plein de hugs and kisses de Munich, ou j'ai commence mon stage cette semaine (peut etre as-tu remarque que je n'arrive toujours pas a avoir les accents et cedilles sur ces **** de claviers allemands), et ou il neige tous les jours, -15°C la nuit, mais ou au moins je peux faire du ski! Hehe.
Bye!
Thibault D.

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L Says....

page excellente. les photos magnifiques, le texte enivrant. bravo.


cecile,je t'ai deja donne mon avis pour la proposition de stephane.
au pire rejoins le dans 3 semaines si melbourne ne te satisfait pas.

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Stéphanie et François Says....

Bah, En fait, je trouve que votre backpaker a un petit côté CLUB MED!
C'est vraiment sympa ces mélanges de style. Merci pour les commentaires et les photos. On s'y croirait...presque!
Sur ce, je vois qu'au fur et à mesure, les projets initiaux évoluent, ce qui est plutôt normal. Alors, tenez-nous au courant.
Bises
Steph

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Anonyme Says....

Passionnant ce reportage ....et les photos magnifiques ....Pierre toutes les opportunités sont à prendre alors pour le boulot tu fonces où que ce soit ....c'est que çà doit être ainsi....pour de belles rencontres et de belles choses de toutes façons !
On t'a trouvé amaigri sur les photos .....prends soin de toi jeune homme !
Bonne continuation à vous deux et bravo pour vos reportages ...j'ai vu tes délires en photos Pierre...superbe !!!...continue ....bisous bretons ....marie-annick régis ...