Réveil matin, 9 h, réveil au 'backpack discovery hotel', (Melbourne), Cécile se lève, rendez-vous au petit déj'.

Après une semaine de recherche "intensive" d'un job... Rien ! Quand on veut, on peut !!! Moi, j'attendais que ça me tombe dessus, comme la grâce de Dieu sur un troupeau de nonnes. Bon, pas de quoi s'affoler, je commence à comprendre que dans ce voyage... il vaut mieux se laisser porter par le destin que de porter le destin...on évite d'en avoir plein le dos !!

La rencontre de Cécile avec Stéphane a été déterminante, c'est à partir de là que tout a basculé, je me suis dit que finalement, je n'avais plus rien à faire à Melbourne et que l'expérience fruit picking pouvait être intéressante...

Il est 12 h, après des instants de brainstorming intenses avec Cécile et des discussions avec nos collocs de chambre... j'apprends qu'Alex (que je ne vous présente plus), a un besoin urgent de bosser en fruit picking... Dans la même journée, je fais la rencontre de Rémi, un Français, qui me propose un van mate (partage de van) pour un petit bout de chemin sur la côte Ouest... (ça permet de diviser les frais d'entretien...)

C'est décidé, on part faire du fruit picking...sur...euh... allez, Adélaïde, et après, si tout se passe bien, van mate sur la côte ouest de l'Australie...

Adélaïde, c'est une ville située à 867 km à l'ouest de Melbourne !

Il est 14 h, avant de partir en vadrouille hors de Melbourne, je dois me rendre au Sustainable festival (Festival Soutenable), pour lequel je m'étais inscrit en tant que bénévole en arrivant sur Melbourne.

Je fais quelques rencontres qui me permettent de tester mon anglais. (Ahh !!! j'en ai entendu des « vous êtes Français ? », alors que je parlais anglais...). Bref, j'ai passé deux jours à faire des tâches diverses et variées avec un Australien. J'ai pu tester certains stands du style, « je te fais un diagnostic de ta colonne vertébrale » (d'ailleurs au passage, il m'a dit qu'à mon retour en France, il faudra voir un spécialiste. Je vous rassure, je n’ai rien !!) ou d'autres stands, « je t'envoie de l'énergie universelle... » Ils sont gentils, ils ont le sourire, mais non, je ne signerai pas ce chèque...

Sinon, il y avait d'autres stands intéressants sur des systèmes durables ou bien des campagnes de préservations de la nature organisée par « Australian Conservation ». Organisation à laquelle je peux m'inscrire pendant mon voyage et participer pendant un ou deux jours à des missions de sauvegarde de l'environnement...

Il est 15h, Séparation déchirante, il est temps de partir. Sur le quai, tout le monde pleure comme un écolo qu'on aurait privé de toilettes sèches !!! Cécile s'accroche au train, moi, je tente d'arrêter la locomotive...trop tard, c'est le départ vers Adélaide avec Alex... A bientôt, on risque de se croiser sur la côte. Chacun sa route, chacun son chemin...

10h de train à traverser des paysages pittoresques, désert, bush, et lacs asséchés !!! ah tiens, une maison là-bas au fond... On se demande parfois comment ils font pour habiter des lieux aussi reculés...

Il est 16h, on est arrivé à Adélaïde, on s'installe dans un backpack, on visite, on fait le tour de la ville, le second soir, on rejoint une troupe de joyeux français dont Sarah, une copine de Cécile... on s'installe dans un parc et on passe une très bonne soirée... le lendemain, prospection, prise de numéros de téléphone pour le travail... le soir, on reste dans la chambre du backpack pour échanger avec nos collocs de chambre (3 New-Yorkais et des Allemands). C'est toujours intéressant d'avoir des points de vue sur des événements mondiaux vus d'autres pays... Bref, encore une bonne soirée !!!

Le Pigeon Punk Bâtiment typique d'Adélaïde Des cochons dans la villes

L'université d'Adélaïde

Une galerie commerçante

Il est 17h, on quitte Adélaïde pour la ville de Mildura... toujours dans l'espoir de trouver ce travail... Mildura est une ville en plein milieu du désert, réputée pour ses vignobles. La ville ressemble à une oasis de verdure au milieu de paysages complètement ravagés par le soleil et la chaleur. Pendant les quelques 7heures de bus qui nous séparaient de Mildura, je discute avec une Australienne du cru qui m'explique qu'elle observe bien les changements climatiques Australiens au travers de la transformation des paysages... A méditer.

Il est 18 h, on arrive à Mildura, mais tous les hôtels sont pleins... on appelle Rémi, la rencontre de Melbourne. Nous voilà partis pour un camping dans la petite ville de Gol gol...si si, Gol gol... pas sûr qu'il y aient des habitants...juste des campeurs...

Il est 19 h, on se lève à 6 h 45, en même temps que nos hôtes, les fruits pickeurs !!! Ils nous déposent sur Mildura pour notre recherche de taf... on attend dix heures que les magasins ouvrent...on commence notre recherche...

On se rend à la MADEC, l'ANPE pour les travaux agricoles !! Fermé, ah oui, on est samedi... notre journée de recherche se terminera là... on occupe le reste de notre journée à la visite. En fin de journée, on a assisté au défilé du Mardi gras de Mildura, qui ressemble plus à la caravane du tour de France entrecoupée de petits déguisés en clowns.

Il est maintenant 23 h, ma journée se termine. Un petit plouf dans la piscine du camping...il est l'heure de se coucher...

Portez-vous bien....

Le Pirate